Publication des interventions de la 1ère JE de l’ARRCP « De l’attention et de la motricité » dans le n°153 de TPM

Les interventions de notre 1ère Journée d’étude en psychomotricité ont été publiées dans Thérapie psychomotrice et recherches, N° 153/ 2008 – De l’attention à la motricité. « En ce qui concerne la seconde journée de recherche intitulée « De la motricité au mouvement » et qui est le fruit d’un long travail de réflexion mené par plusieurs enseignants de l’école de Psychomotricité de Lyon, nous avons souhaité garder la dynamique singulière de cette journée en transcrivant les interventions riches du public et les commentaires éclairés de Jacques Dufour, psychanalyste, qui nous fit l’immense plaisir de dérouler le « fil rouge » des différentes interventions. Après l’introduction de cette journée par Pascale Poirier-Olivier, Denis Mortamet nous relate le récit d’une thérapie psychomotrice d’un jeune enfant à la motricité anarchique et sans adresse. Par ce récit il nous montre, sans fard et sans détour, le travail difficile du thérapeute pour permettre à l’enfant d’accéder à une représentation de ce qui l’agite. Monique Perrier-Genas à partir d’un travail clinique nous montre comment un soin en psychomotricité a pu aider un petit garçon très en difficulté suite à un syndrome de West. Elle souligne combien la mise en mouvement tant physique que psychique du patient peut se lire au travers l’investissement de l’espace de la salle de psychomotricité et toute l’importance, pour le soignant engagé dans ce soin éprouvant, de pouvoir s’appuyer sur les arrière-plans que constituent l’équipe, la théorie et l’élaboration à « plus d’un ». Nicole Girardier nous entraîne quant à elle dans le « partage esthésique » que constitue parfois les séances de psychomotricité lorsque la rencontre ne peut se faire que sur un registre infra verbal que constituent la gestualité, la mimique, la posture, le tonus. Elle nous emmène, dans une médiation et métaphore toute musicale, à nous interroger sur les conditions de la rencontre avec un Autre particulièrement démuni, et les difficultés que le thérapeute ressent à symboliser les premiers éprouvés de cette rencontre. L’émergence d’une « motricité messagère », concept qu’elle forge avec opiniâtreté depuis plusieurs années, témoigne du fait que la relation à l’Autre vient modifier en profondeur le rapport du sujet à son propre corps. Enfin, dans une perspective toute psychosomatique, Marc Rodriguez relatant sur plusieurs années l’évolution distincte de bébés jumeaux rencontrés suite à un épisode aigue de dépression anaclitique, interroge les rapports étroits qu’entretiennent l’investissement de la motricité, la symbolisation et les somatisations précoces. Il propose de prendre en compte dans la clinique psychomotrice ce que l’on nomme les phénomènes de somatisations en les incluant comme une des modalités d’expressions du corps. Bonne lecture… »

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